mercredi 28 novembre 2007

Miss France par le photographe Peter Lindbergh






Making of du shooting à Deauville des 12 Miss France par le photographe Peter Lindbergh sous la direction artistique du magazine Vogue et stylistisque d'Yves St Laurent : Sophie Thalmann, Cindy Fabre, Maréva Galanter, Maréva Georges, Corinne Coman, Mélody Vilbert, Elodie Gossuin, Linda Hardy, Rachel Legrain-Trapani, Sonia Rolland, Alexandra Rosenfeld et Sylvie Tellier.

Tous les profits de la vente iront à l’Association Ela.

jeudi 22 novembre 2007

SLIDE


Photos Jean Philippe Raibaud (c) droits réservés nov2007

lundi 19 novembre 2007

MATHIEU DEMARS - Comédien


MATHIEU DEMARS - Photo Jean Philippe Raibaud (c) Nov2007

MATHIEU DEMARS - Photo Jean Philippe Raibaud (c) Nov2007

MATHIEU DEMARS - Photo Jean Philippe Raibaud (c) Nov2007

MATHIEU DEMARS - Photo Jean Philippe Raibaud (c) Nov2007

MATHIEU DEMARS - Photo Jean Philippe Raibaud (c) Nov2007

mardi 13 novembre 2007

CHRISTIAN LACROIX. Histoires de Mode


Photographie Haute Couture CHRISTIAN LACROIX (c) Jean Philippe Raibaud

A l’occasion des 20 ans de la création de la maison de couture Christian Lacroix, Les Arts Décoratifs invitent le créateur à présenter sa première exposition monographique. Christian Lacroix, histoires de mode est une aventure unique, une histoire de la mode du XVIIIe siècle à nos jours racontée de façon libre et subjective par Christian Lacroix lui-même.

C’est un projet de type nouveau où la lecture du patrimoine de la mode, via les collections historiques des Arts Décoratifs, s’associe aux modèles les plus significatifs de la création du couturier. Il en résulte un véritable musée imaginaire, en même temps qu’une interprétation et une passionnante histoire personnelle de la mode.

En s’immergeant dans les collections de mode et textile des Arts Décoratifs, chaque semaine depuis plusieurs mois, le couturier a conçu une exposition où « des lieux, des époques qui n’avaient strictement rien à voir entre eux et qui, frottés comme un silex, font naître une étrangeté (étrange, étranger) d’actualité » (propos de Christian Lacroix recuillis par Olivier Saillard, La Pensée de midi, juin 2000).

Méthodiquement, avec l’exigence et la méticulosité d’un conservateur de musée qu’il aurait souhaité devenir lorsqu’il était étudiant en section Histoire de l’art à Montpellier puis à l’Ecole du Louvre à Paris, Christian Lacroix a examiné chaque vêtement, chaque accessoire conservé en réserve avant d’arrêter sa sélection.

Plus de 400 vêtements, scrupuleusement choisis selon des thèmes ou des techniques que le couturier affectionne et qui ont ponctué l’histoire de la mode, sont mis en regard avec ses propres créations, créant un jeu d’échos et de croisements entre le présent et le passé.

Ainsi les 80 modèles de haute couture de Christian Lacroix illustrent ces différents sujets, les mettent en miroir ou en abîme : les carreaux, les rayures, les pois, le matelassage, le tweed, la couleur... C’est aussi l’occasion pour le couturier de révéler des surprises ressenties devant la découverte de certaines pièces telles les robes des années 30 de Mainbocher entièrement perlées et brodées, qu’il a choisi de montrer. Comme les cartes divisées en trois (tête, tronc, jambes) que l’on peut mélanger à l’infini et avec lesquelles Christian Lacroix dit ne jamais avoir cessé de jouer depuis qu’elles devinrent son jeu favori d’enfant, l’exposition qu’il a conçue s’articule selon trois modes de lecture :

une sélection de vêtements historiques, répertoriés et exposés par connivence plastique, stylistique ou par évocations historiques,
des modèles issus des ateliers Christian Lacroix illustrant vingt ans de création et mettant en évidence les perspectives historiques de la mode évoquées plus haut,
une intervention directe et innovante, mêlant certaines pièces vestimentaires appartenant au musée à celles de Christian Lacroix de manière à inventer une nouvelle silhouette.
Créateur et couturier, réalisateur d’une histoire de la mode subjective et nuancée comme aucun conservateur ou historien de mode ne pourra jamais l’être, Christian Lacroix signe, avec Jean-Michel Bertin, la scénographie en choisissant de faire du vêtement un décor et en imaginant un mannequin particulier pour l’événement.



Quelques phrases d’intention de Christian Lacroix sur le projet :

« Ce n’est pas une rétrospective mais mon regard sur les collections de costumes et de mode des Arts Décoratifs. J’ai sélectionné les pièces les plus inspirantes dont certaines n’ont jamais été montrées, pour raconter au mieux l’histoire de la mode tel un conservateur de musée, que j’aurais souhaité devenir.

Ces vingt ans de couture auront été une autre façon de raconter cette histoire, j’ai choisi les maillons forts parmi une sélection de modèles haute couture de la Maison Lacroix allant de 1987 à 2007. Réunis ensuite par thèmes, du blanc au noir en passant par la couleur, les fleurs, les graphismes, l’ethnique... je les ai associés à des pièces du musée, en allant peut-être jusqu’à mixer-centrifuger les périodes entre elles.

Nous garderons un esprit un peu clinique, non techno, tout simplement technique, un univers de portants, de cintres et de mannequins proches du quotidien, imaginés spécialement pour l’événement, un work in progress, puisque la mode ne s’arrête jamais.

Nous avons tout naturellement essayé d’en disséquer quelques aspects tels des arrêts sur image, entre « exposition » et « collection » en devenir - au sens de « fonds » d’un musée, de « compilation » de vêtements et de « présentation » de Couture.

Il s’agit de démonter/remonter les rouages du processus de création, choisir et assembler/télescoper les ingrédients, les données et les documents du patrimoine avec un regard d’aujourd’hui et le futur immédiat en perspective. »

Christian Lacroix. Mai 2007

lundi 5 novembre 2007

ETIENNE DAHO - L INVITATION



Il en parlait depuis quelque temps. Il l’a fait. En 2007, Etienne Daho présente le premier disque du reste de sa vie. Un truc à part, un neuvième album studio costaud. On sait, depuis Le grand sommeil, synonyme au titre paradoxal de son éveil à la vie d’artiste, que les sentiers battus ne sont pas ceux qu’il affectionne. Depuis plus de vingt ans, Daho est une sorte de cow-boy solitaire qui copine surtout avec les Indiens. L’invitation ne s’inscrit pas dans le renouveau de la chanson française, n’a rien à voir avec les galettes snobinardes publiées par les truqueurs adulés qui ont survécu à la french touch. Lui, continue de croire, tout simplement, qu’on fait un bon disque avec de bonnes chansons, qu’il est conseillé de s’appliquer à enregistrer pour que l’écoute, dans vingt ans, en soit tolérable. Commises avec des complices de toujours (Edith Fambuena, Xavier Géronimi…) et d’autres récemment montés à son bord mais dont le nom rime aussi avec amour, les onze élues de cet album couché sur de la bande entre Londres, Paris, Barcelone et Ibiza, à la croisée magique de toutes ses confluences et influences, invitent (effectivement) à pénétrer son univers par ses millions de pores entrouverts. Multipliant les hommages à la vie (Les fleurs de l’interdit), les confidences sur l’oreiller (Cet air étrange), les déclarations d’humour (Toi jamais toujours) et osant même un poignant message personnel (Boulevard des Capucines), Daho excelle avec des mots qu’il n’a jamais mieux chantés. Enregistrées à Abbey Road, quelques cordes signées Whitaker pleuvent comme poudre aux oreilles sur ce disque à la sincérité insolente, introduit de manière tonique, et qui s’achève avec majesté sur les accords ouverts en grand de Cap Falcon. Un de ceux qu’il a passés le cœur gonflé et le regard fier. Convaincu comme jamais qu’après ça, la vie continuera.
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