mardi 30 décembre 2008

derniers jours............

.......... à bientôt en 2009 !


see you soon



jean philippe

jeudi 4 septembre 2008

JEAN PHILIPPE RAIBAUD : "SKINS" CALENDRIER 2009




CALENDRIER S K I N S 2009
Edition "prestige" sur papier photo

en vente à partir du 28 octobre

prix: 39 euros

Vous pouvez déjà réserver votre calendrier en envoyant vos
coordonnées à

skinsphotos@yahoo.fr

nous vous informerons des modalités de paiement et de réception de votre calendrier



jean philippe

dimanche 13 juillet 2008

mercredi 9 juillet 2008

mardi 8 juillet 2008

CESAR à La Fondation Cartier


La Fondation Cartier pour l'art contemporain présente une exposition majeure consacrée à l'artiste César, dix ans après sa disparition. Jean Nouvel, en tant qu'architecte du bâtiment de la Fondation Cartier et ami du sculpteur, est invité à choisir les oeuvres et à les mettre en scène, portant un regard nouveau sur l'oeuvre de ce sculpteur qui n'a cessé d'explorer les possibilités formelles et expressives offertes par les matériaux industriels. A travers cette exposition, la Fondation Cartier rend hommage à un artiste avec qui elle a collaboré pendant près de quinze ans, depuis 1984 jusqu'à sa disparition en 1998. Près d'une centaine d'oeuvres parmi les plus importantes de la carrière de César sont présentées : 'Bestiaire en fer', 'Compressions', 'Empreintes humaines', 'Expansions'. .. Habitée par l'exemple des grands maîtres de la sculpture et structurée autour d'une série de gestes radicaux et novateurs, l'oeuvre de César se place sous le signe d'une résistance à la pensée commune. L'exposition que lui consacre la Fondation Cartier révèle l'influence décisive de son travail sur l'art d'aujourd' hui.

lundi 7 juillet 2008

Le couturier Christian Lacroix lance les 39èmes Rencontres photo d'Arles


Copyright © 2008 AFP

ARLES (AFP) - Le couturier Christian Lacroix a donné lundi le coup d'envoi, aux côtés de la ministre de la Culture, d'un académicien et d'Arlésiennes en costumes, de la 39ème édition des Rencontres de photographie de la ville d'Arles, qui abritera d'ici 2011 une véritable Cité de l'image.

Le célèbre couturier, commissaire invité de cette nouvelle édition du festival, a lancé deux mois de manifestations qui, du 8 juillet au 14 septembre, propose au public quelque 60 expositions photo dans des dizaines d'endroits différents de la ville, ses musées, ses églises ou ses anciens hangars.

Christian Lacroix, arlésien de toujours, a concocté une programmation tournée un peu sur la photographie de mode, un peu sur sa ville natale, mais surtout sur ses coups de coeur et ses découvertes en matière de photo, avec des noms prestigieux ou moins connus comme ceux de Richard Avedon, Françoise Huguier, Jean-Christian Bourcart, Tim Walker, Guido Mocafico ou Joachim Schmid.

A la veille de l'ouverture au public et d'une semaine professionnelle où se rencontrent photographes, galeristes, éditeurs, etc, le couturier a visité les expositions aux côtés de la ministre de la Culture Christine Albanel qui a loué le "choix magique" du couturier.

La ministre a ensuite décoré du cordon de commandeur des arts et lettres un autre Arlésien célèbre, l'académicien et photographe Lucien Clergue devenu l'an dernier le premier récipiendaire d'un fauteuil dédié à la photographie à l'Académie des Beaux-Arts.

Les responsables des Rencontres et le maire de la ville, Hervé Schiavetti, ont par ailleurs dévoilé, en présence de l'architecte américain Frank Gehry, un projet qui devrait voir s'ouvrir d'ici 2011 une véritable Cité de la photographie et de l'image dans la ville.

Ce projet sur 15 hectares doit relier des bâtiments aujourd'hui existants, ceux des anciens ateliers SNCF, à deux constructions nouvelles créées par l'architecte, qui rassembleront les Rencontres, l'école nationale de la photographie, des espaces d'expositions, d'études et de conservation d'archives, etc.

samedi 5 juillet 2008

MOURAD BY JEAN PHILIPPE RAIBAUD

jeudi 3 juillet 2008

mercredi 2 juillet 2008

JEOFFREY et MOURAD - PHOTOS JEAN PHILIPPE RAIBAUD


Jeoffrey - Photo Jean Philippe Raibaud (c) juillet 2008

Jeoffrey - Photo Jean Philippe Raibaud (c) juillet 2008

Mourad - Photo Jean Philippe Raibaud (c) juillet 2008

Mourad - Photo Jean Philippe Raibaud (c) juillet 2008

mercredi 11 juin 2008

Julie Depardieu rafraîchit Offenbach

L'actrice met en scène pour la première fois un opéra, «Les contes d'Hoffmann». En plein air et pour quinze représentations itinérantes.
«Buvons de la bière, buvons du vin ! » Une œuvre qui commence comme cela ne pouvait que m'intéresser ! », lance Julie Depardieu. Elle met en scène Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach, avec Stéphane Druet, dans le cadre du Festival itinérant des opéras en plein air *. Une première pour l'actrice. « C'était un rêve », confie-t-elle de cette proposition de Tristan Duval. « J'ai pu juger de la sincérité de sa passion pour la musique en la croisant dans des salles de concert improbables », justifie celui qui a créé le festival en 2001. Et puis, « j'ai toujours voulu des personnalités en marge des metteurs en scène classiques. Mon principe dans l'opéra en plein air est d'aller toujours chercher une “première fois” . Seule, Julie Depardieu, n'y croyait pas.

« Ce n'est pas parce qu'on aime qu'on est bon », explique-t-elle. C'est pourquoi elle a voulu Stephan Druet à ses côtés. « À chaque fois que je suis allée voir un opéra d'Offenbach mis en scène par lui, cela a été exactement comme j'avais envie de le voir et de l'entendre ». En outre, « Stephan est aussi souple que je sais être dictatoriale, il a cette confiance en soi que je n'ai pas », le flatte-t-elle.

« Ils sont complémentaires, juge le producteur. Stephan est millimétré, a un sens de la direction d'acteur. Julie a un sens très juste de la musique. Je suis ravi de travailler avec ces deux doux dingues ». Carte blanche leur a été donnée pour choisir l'œuvre. Seule consigne : « éviter la création contemporaine, trop élitiste ». Tristan Duval a jugé « trop élitiste » aussi leur choix de monter Orphée aux enfers, lui préférant Les Contes d'Hoffmann, « plus accessible ». « On n'est pas subventionné. C'est le public qui fait notre succès », insiste-t-il. Qu'importe. Offenbach fut le premier choc lyrique de Julie Depardieu. Elle était adolescente. Du haut de ses 15 ans, elle eut « la frissonnade », dit-elle en insistant sur le néologisme. Depuis, la musique classique est sa passion. Dans son sac de motarde, elle a niché un gros poste Vintage pour écouter des interprétations quand ça lui chante. « Je suis une musicienne manquée, confie-t-elle. Massacrer Brahms ? Je me serais peut-être foutue par la fenêtre. »


Dans un cadre majestueux

L'essentiel, le plus difficile aussi « c'est de savoir traduire ce que l'on veut voir et surtout ressentir ». Pour les Contes d'Hoffmann, œuvre inachevée mais néanmoins « très aboutie », le tandem a choisi une adaptation moderne, dans l'esprit avant-gardiste du compositeur. « Nous avons souhaité partager notre rêverie et notre ivresse musicale », écrivent-ils dans le livret de présentation. L'histoire se situe dans une taverne où se mêlent « amour, humour, désir, magie, manipulation diabolique, érotisme, mystère et élégance ». La mise en scène profite du cadre majestueux des parcs dans lesquels l'opéra est donné : « On peut jouer avec les façades des châteaux ! ». Mais le plein air a aussi sa contrainte : la sonorisation. Le producteur a beau « réinvestir toujours dans le dispositif sonore et acoustique », la critique est tenace. « Il y en a assez de ce syndrome en France de culpabilité des gens avec la culture, tempête Tristan Duval. Dès que l'opéra est sonorisé il est décrié. On n'est pas là pour la pureté absolue, mais pour amener un public qui ne va pas à l'opéra ». Son festival attire en moyenne chaque année 45 000 spectateurs.

* « Les Contes d'Hoffmann » à 21 h 30 les 6 et 7 juin au château du Champ-de-Bataille, du 11 au 14 juin au jardin du Sénat (retransmission sur Paris Première le 14 juin à 23 h 10), les 26 et 27 au château du parc de Sceaux, les 5 et 6 septembre au château d'Haroué et du 11 au 13 septembre au château de Vaux- le-Vicomte. Tél. : 892 707 920 et www.operaenpleinair.com

Rencontres d'Arles : "Christian Lacroix artiste invité de l'édition 2008"


L'annonce de son nom a provoqué un "ouaaais!" de satisfaction parmi le public présent, hier à la Maison des Rencontres pour clore la semaine du festival 38e du nom. Le couturier Christian Lacroix va être l'artiste invité de l'édition 2008 comme l'avaient été Martin Parr et Raymond Depardon. Il va être chargé, en collaboration avec François Hébel, directeur artistique, d'imprimer sa marque sur une partie des expositions réalisées en juillet prochain. "Il aime la photo, travaille avec des photographes, connaît bien les rencontres, s'est réjoui M.Hébel. Et c'est quelqu'un pour qui Arles a toujours une grande affection."

Une ville "habitée"

Il flottait hier, avec cette annonce, un air de satisfaction, mêlé de la frustration de ne pas pouvoir suivre, en une semaine, tous les colloques, débats, conférences et visites qui étaient organisés... Tous se sont félicité, à l'image de François Barré, président: "l'édition semble partir sous les meilleurs auspices". Satisfecit en matière de fréquentation (lire ci-contre) mais aussi pour avoir "densifié les occasions de rencontres". Les colloques ont affiché complet et "les photographes ont noué de nombreux contacts pour des éditions, des collections, des expositions". C'est toute une ville qui, comme le dit le maire Hervé Schiavetti, a été "habitée par la photo".

François Hébel, après avoir loué "l'esprit forain d'Arles", a rêvé tout haut "du jour à Arles sera couverte d'affichettes du offafin d'enrichir la proposition et valoriser le voyage". Le maire, qui a pu nouer contact avec la ministre de la culture, a estimé avoir "besoin de toutes les politiques publiques, notamment la reconnaissance de l'État". Les espoirs se tournent évidemment vers les ateliers SNCF, où la Région construit la grande halle de l'image et où les Rencontres attendent des outils de formation (avec l'extension de l'école de la photo), de conservation des oeuvres et de présentation indispensables à sa pérennité.

Par Christian Gravez ( cgravez@laprovence-presse.fr )

Anne Kerner : Quels sont les lieux que vous adorez dans cette ville et qu’il ne faut surtout pas manquer pour un visiteur ? Christian Lacroix : C’est au gré de l’instinct de chacun mais à part les musées, il ne faut pas manquer de flâner dans les ruelles tranquilles de la Roquette, près du Rhône à l’est, ou dans celles du l’Hauture, au-dessus des arènes. Et regarder toujours en l’air pour éviter la banalisation des rues principales qui ont perdu les belles devantures anciennes de mon enfance et les commerces qui allaient avec.

Vous avez fait connaître Arles à la planète entière. De quelle manière est-ce important ? Je ne suis pas sûr de ça. Jules César et Van Gogh, Mistral et Daudet, Bizet et Gounod avaient fait le plus gros avant. J’ai pu regretter d’avoir joué les apprentis sorciers à un moment donné car en voulant partager mes racines, j’ai bien cru les voir dévoyées par la mondanité un peu vaine du Lubéron. Les alentours ont perdu de leur authenticité/rusticité avec le tourisme de masse comme partout aussi. Mais l’installation de certains a permis également de garder le cachet initial, d’arrêter les massacres béotiens etc.…

Le musée Réattu vous accueille pour une exposition qui vous est consacrée. Qu’est ce que vous voulez que l’on retienne tout d’abord de ce musée ?Je veux partager ce musée méconnu, ce lieu parfait où enfant et adolescent je souhaitais vivre, la charge de ces murs où se sont relayés après l’ordre de Malte des artistes éclairés, qui n’a pas échappé à Picasso qui l’a doté d’une mirifique donation. Aujourd’hui en crise de croissance comme beaucoup de musées de ce type, il a besoin d’un coup de main et de projecteur. Alors je viens juste faire dialoguer les siècles passés avec mon entourage d’aujourd’hui. Si le visiteur prend plaisir à assister à ces confrontations dans un décor que j’ai pensé et composé au gré de ce que le lieu m’a apporté en 50 ans, fidèle aux tréfonds de moi-même, et passe un bon moment à partager ce miroir tendu qui ne se prend pas au sérieux, j’en serais très très heureux.

« Les rencontres d’Arles, 39ème édition” avec Christian Lacroix et ses invités. Du 8 juillet au 14 septembre. Voir info@rencontres-arles.com. « Christian Lacroix au musée Réattu », Musée Réattu, 10, rue du Grand Prieuré, 13200 Arles. Tél. : 04 90 49 37 58. Du 18 mai au 31 octobre.

mardi 3 juin 2008

RICHARD AVEDON Photographies 1946-2004


Richard Avedon / Dior


RICHARD AVEDON
photographed by Irving Penn, 1978

Exposition présentée au Jeu de Paume Concorde
du 1er juillet au 28 septembre 2008,

organisée par le Louisiana Museum of Modern Art (Danemark),
en collaboration avec the Richard Avedon Foundation (États-Unis).

Cette exposition est la première grande rétrospective organisée depuis le décès de l’artiste en 2004.
Après le Louisiana Museum, du 24 août 2007 au 13 janvier 2008, et Forma, à Milan, du 14 février au 8 juin 2008, elle est présentée, cet été, au Jeu de Paume Concorde, dont elle occupe l’ensemble des espaces.

Cinquante ans durant, Richard Avedon fut l’un des plus grands noms de la photographie de mode. L’exposition regroupe 270 œuvres retraçant l’ensemble de sa carrière, de 1946 à 2004 : des photographies de mode bien sûr, mais surtout des portraits de nombreuses célébrités du monde de la politique, de la littérature, de l’art et du spectacle.

Au Jeu de Paume, cette sélection est enrichie d’une quarantaine de tirages grand format de la série In the American West, réalisée par Avedon de 1979 à 1984.

Un livre édité par le Louisiana Museum accompagne l’exposition (édition française).


Richard Avedon, photographe de mode
La carrière de photographe de mode de Richard Avedon débute dès les années 1950, période pendant laquelle il travaille pour Harpers Bazaar avant de rejoindre Vogue, puis, plus tard, au début des années 1990 le New Yorker’s dont il est le premier photographe attitré.
Jusqu'en 1984, il photographie les créations des grandes maisons de couture parisiennes. Grâce à son génie et à son inventivité, il métamorphose la photographie de mode, trop statique et compassée à ses yeux, en privilégiant le mouvement et la mise en scène des mannequins dans des lieux publics.

Richard Avedon, portraitiste
Parallèlement à ses photographies de mode, Richard Avedon réalise de très nombreux portraits, genre dont il va révolutionner les codes, à l’instar de l’autre grand photographe américain, Irving Penn.
Plus radical que Penn, il fait voler en éclat l'image d'icône de ses modèles — célébrités de la littérature, de l'art et du spectacle, mais aussi élite politique des États-Unis — dont il traque l'identité derrière les apparences.


In the American West
Atypique et en décalage par rapport à ses portraits, cette série, réalisée par Avedon de 1979 à 1984, témoigne de l’univers des travailleurs du monde industriel ou agricole, des mines, des champs pétrolifères,…
À l’opposé du mythe de l’Ouest américain, ces portraits, tous réalisés en extérieur et sur fond blanc, montrent des visages hermétiques, tendus, introvertis, mais dont la charge émotionnelle intense reste sous-jacente.


Richard Avedon, photoreporter

Richard Avedon couvre, dans les années 1960, plusieurs reportages d'actualité sur des militants pour les droits civiques dans le Sud (1963), des membres du Ku Klux Klan, des malades en hôpital psychiatrique…
Pacifiste, il photographie les hippies qui manifestent contre la guerre du Viêt-Nam, où il se rend pour réaliser des portraits de responsables militaires et de victimes du napalm.
Pour le magazine français Égoïste et moins de deux mois après la chute du mur de Berlin, il réalise fin 1989, un reportage à la Porte de Brandebourg.

LES CONTES D'HOFFMANN AU SENAT

Note de mise en scene

En 1851 Jules Barbier et Michel Carré font jouer au théâtre de l'Odéon un drame intitulé Les Contes d'Hoffmann dont l'action se situe en Allemagne, dans la taverne de Maître Luther. Le héros y raconte trois histoires fantastiques librement inspirées de trois contes d'E.T.A. Hoffmann (1776-1822):
L'Homme au sable, Le Conseiller Krespel ou Le Violon de Crémone, et Les Aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre. Pour assurer a l'ensemble davantage de cohésion, les auteurs ont fait d'Hoffmann lui-meme le protagoniste de ces récits et l'ont flanqué d'un compagnon fidele, Nicklausse, personnage ambigu qui n'est autre que la Muse de la Poésie travestie en étudiant. Dans chaque histoire, interviennent une femme aimée et un etre maléfique, incarnation du diable, qui s'ingénie a briser les espoirs amoureux du héros.

Offenbach décide quelques années plus tard de mettre en musique la piece et s'assure, des 1873, la collaboration de Jules Barbier (Michel Carré étant décédé) pour qu'il réalise le livret.
La création a eu lieu le 10 février 1881 avec un succes retentissant comme le revait Offenbach. En décembre de la meme année, l'ouvrage est donné a Vienne sous la forme d'un grand opéra. Des la seconde soirée, le théâtre est dévasté par un incendie et tout le matériel d'orchestre est perdu. Six ans plus tard un autre incendie ravage la salle Favart détruisant la partition de la création. Une malédiction semble peser sur Les Contes d'Hoffmann sans freiner pour autant son succes grandissant sur les scenes internationales.

L'histoire d'Hoffmann pourrait nous sembler lointaine mais elle ne l'est pas, car avant d'etre un artiste, Hoffmann est un homme.

Hoffmann, comme tout un chacun, ne peut se satisfaire de la vie réelle alors, grâce a sa reverie et épaulé par son ivresse, fasciné par la beauté et par la femme, il raconte et s'invente des aventures fantastiques, toujours entrain a une meme quete: l'amour. C'est en cela que son histoire nous est proche et nous concerne tous. Car pour peu que l'on s'abandonne, ses désirs et ses délires pourraient etre les nôtres...

Les quatre tableaux (Prologue et épilogue étant le meme lieu) sont totalement différents les uns des autres: la taverne bleutée et onirique puis enfumée et festive, l'acte d'Olympia fantastique, surréaliste et tres coloré, l'acte d'Antonia langoureux, vaporeux et dramatique, puis celui de Giulietta passionné, sensuel, suave aux couleurs chaudes. Ces différents tableaux nous permettent de réelles ruptures tant au niveau des situations dramatiques, qu'au niveau du rythme et des ambiances.
Un cocktail explosif ou se melent amour, humour, désir, magie, manipulation diabolique, érotisme, mystere et élégance. La beauté de la musique, ses rythmes endiablés, ses duos d'amour, ses airs insolites et ses ensembles a couper le souffle. Les nombreux passages chorégraphiés, les récitatifs remplacés par des scenes parlées, apportent rythme, beauté et drôlerie.
Le spectacle en extérieur nous permet de jouer devant et avec les façades et fenetres des châteaux. Notre mise en scene, mise en valeur par les décors, costumes et éclairages, prend alors une toute autre dimension grâce a la profondeur et a la hauteur.
Avec les contes d'Hoffmann nous avons souhaité partager notre reverie et notre ivresse...musicale.



Julie Depardieu et Stéphan Druet.

dimanche 1 juin 2008

YVES SAINT LAURENT- HOMMAGE

« Rien n'est plus beau qu'un corps nu. Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme ce sont les bras de l'homme qu'elle aime. Mais, pour celles qui n'ont pas eu la chance de trouver ce bonheur, je suis là. »

YVES SAINT LAURENT
1936/2008




BRAVO

mercredi 28 mai 2008

Tina Turner à Paris-Bercy en mars 2009


Une myriade de précisions sur la nouvelle tournée mondiale de Tina Turner vient de faire surface. Le coup d'envoi de la nouvelle tournée pharaonique de l'interprète de « The Best » est fixé au 1er octobre prochain au « Sprint Center » de Kansas City, aux Etats-Unis. Cette nouvelle tournée planétaire de la grande prêtresse du rythm'n'blues, un des événements majeurs de cette année, est la première en huit ans. Elle sera en charge de AEG Live et inclura quarante shows en Amérique du Nord, avant des concerts en Europe et d'autres à l'échelle internationale. En 2009, Tina Turner donnera une nouvelle série de concerts européens et s'arrêtera en France, au « Palais Omnisports » de Paris-Bercy. La chanteuse, auteure, danseuse et actrice américaine donnera deux concerts exceptionnels dans la capitale française, les 16 et 17 mars 2009, selon Mestickets.com.

Avant de se produire deux soirs consécutifs au « Palais Omnisports » de Paris-Bercy, Tina Turner ira en Belgique, au « Sportpaleis » d'Anvers, les 22 et 23 janvier 2009. La billetterie n'est pas encore ouverte, réservations à compter du 6 juin prochain dans les points de vente habituels. Il est recommandé de ne pas manquer l'ouverture de la billetterie car les billets devraient se vendre à une vitesse fulgurante. Il faut dire que le grand retour sur le devant de la scène de Tina Turner est plutôt inattendu car elle avait annoncé sa retraite il y a déjà huit ans. Son dernier concert en France, qui avait eu lieu au « Stade de France », remonte à 2000. En résumé, la nouvelle tournée mondiale de Tina Turner débutera le 1er octobre prochain au « Sprint Center » de Kansas City, aux Etats-Unis. Dans un premier temps, elle donnera plusieurs concerts aux Etats-Unis ainsi qu'au Canada, et dans un deuxième temps, elle s'évadera en Europe à partir du 14 janvier 2009.

Enfin, sous réserve d'éventuelles modifications, Tina Turner sera les 14 et 15 janvier 2009 à Cologne, en Allemagne, les 22 et 23 à Anvers, en Belgique, le 26 à Berlin, en Allemagne, les 30 et 31 à Hambourg, en Allemagne, les 7 et 8 février à Vienne, en Autriche, le 15 à Zurich, en Suisse, les 23 et 24 à Munich, en Allemagne, les 3 et 4 mars à Londres, en Angleterre, les 16 et 17 à Paris, le 21 à Arnhem, aux Pays-Bas, et pour finir, les 30 et 31 à Manchester, en Angleterre.

vendredi 16 mai 2008

Mode et Photographie aux Transphotographiques de Lille



Les septièmes Transphotographiques de Lille mettent, du 15 mai au 29 juin, un coup de projecteur sur les liens entre la photographie et la mode, sous le patronage du styliste allemand Karl Lagerfeld, qui expose 300 photos d'un modèle masculin.

En partenariat avec le magazine Photo, le festival, le plus important en France après celui d'Arles, expose cette année 137 artistes, dont la moitié d'étrangers, au travers de 34 installations totalement gratuites, à Lille, Lambersart et Roubaix.

Au Tri postal de Lille, Karl Lagerfeld, directeur artistique de la maison Chanel, présente "One Man Shown", une série de clichés en noir et blanc mettant en scène un top modèle, Brad Kroenig, nu ou habillé, saisi en intérieur ou extérieur.

"C'est un travail très particulier dans lequel il nous fait partager son intimité. Ce n'est pas un travail de commande, mais personnel, qui a duré près de 7 ans", explique Olivier Spillebout, commissaire général du festival.
Le vernissage aura lieu le 12 juin en présence du couturier.

Toujours au Tri postal, un hommage sera rendu à Jeanloup Sieff, grand nom de la photographie de mode et de nu, avec "64x4": 64 inédits tirés d'un ouvrage qui vient de paraître chez Steidl, "Les Indiscrètes, photographies inédites de Jeanloup Sieff".

Le Colysée de Lambersart ouvre ses portes à la photographe tchèque Tereza Vlckova, symbole de la renaissance de la création photographique dans les pays de l'Est après l'effondrement du bloc soviétique.

"A cause d'un manque de vêtements de qualité dans des magasins déjà à moitié vides, les quelques magazines de mode existant publiaient des images plus descriptives que penchées sur l'originalité créative des modèles photographiés, qui faisaient ainsi office de patrons pour les lectrices", précise le catalogue du festival.

Les compositions en couleurs formant la série "Little Garden" de cette jeune photographe, née en 1983, associent la plupart du temps des photos d'enfants ou de femmes prises en studio à des paysages de montagne ou de campagne.

Le Colysée propose également une sélection d'oeuvres de Peter Knapp, "Temps de pause 1960 - 1980", photographe qui a notamment fait les beaux jours de la maison Courrèges dans les années 1970.

La Condition Publique de Roubaix s'ouvre aux photographes de La Redoute à l'occasion du 80ème anniversaire de son catalogue. Enfin la Maison de la photographie de Lille propose un grand angle sur le Baron Adolphe de Meyer, considéré comme le premier photographe de mode.

En 2007, les Transphotographiques, qui exploraient le thème de la photographie et du cinéma, ont attiré 100.000 visiteurs

Christian Lacroix fait flamboyer le musée Réattu à Arles



ARLES (AFP) - Le couturier Christian Lacroix qui a baigné durant son adolescence dans l'atmosphère du musée Réattu à Arles, y revient pour mettre en scène les collections maison au côté de ses créations ou d'oeuvres d'amis artistes, pour une exposition du 17 mai au 31 octobre.

Doublement à l'honneur de sa ville natale cet été, puisqu'il est aussi le programmateur des Rencontres internationales de la photographie (du 8 juillet au 14 septembre), c'est avec un plaisir non dissimulé que le créateur, qui a failli devenir conservateur après des études d'histoire de l'art, parcourt les salles du musée des Beaux-Arts, sur les bords du Rhône, pour une visite guidée quasi-autobiographique.

"C'est un musée qui m'a vraiment fasciné. J'y venais tous les jeudis", raconte-t-il.

C'est là qu'il a connu son premier émoi artistique face aux tableaux de Picasso, auquel une exposition avait été consacrée en 1957. Christian Lacroix avait six ans. C'est là aussi qu'il a passé de longues heures à contempler la course du Rhône et les oeuvres de Jacques Réattu ou d'Antoine Raspal.

Les tableaux de ce dernier, qui célèbrent les costumes des Arlésiennes de la fin du 18e siècle, ont inspiré le couturier pour ses collections, comme en témoignent les robes exposées en vis-à-vis. Ils ont longtemps nourri son fantasme: "construire une machine à remonter le temps pour découvrir les odeurs, les goûts, les odeurs" de ce passé.

Cela n'a pas empêché ce "nostalgique invétéré" de dresser "un pont entre l'histoire et ce qui va se passer demain", comme dans cette exposition pour laquelle il a bénéficié d'une totale liberté pour construire une thématique autour du corps, du pli et de la chevelure.

La visite débute par la salle des conférences où une oeuvre de la peintre algérienne Baya est confrontée aux récentes peintures de Marlène Mocquet, une sculpture du Belge Johan Creten et quelques robes coutures.

Elle se poursuit par un hommage au photographe Lucien Clergue, créateur des rencontres photographiques à l'origine sises au Réattu où un département photographique a été créé dès 1965. "C'est grâce à lui que j'ai regardé des photos", dit Christian Lacroix, à la tête d'une jolie collection.

Une autre salle abrite des tapisseries du 16e siècle et une installation contemporaine du sculpteur Daniel Firman, une autre encore les réserves de dessins de drapés de Réattu "qui m'ont sûrement inspiré", dit Lacroix.

Une salle gothique, noire et blanche, est réservée à l'installation d'Olivier Saillard, commissaire associé de l'exposition et chargé de la programmation du Musée de la mode et du textile à Paris.

Parmi les amis invités de Christian Lacroix, outre Firman et Creten, figurent entre autres la photographe Katerina Jebb et Emmanuel Lagarrigue qui vient présenter ses installations sonores.

Le couturier s'est aussi préoccupé des murs et sols du musée, les drapant de soie pour mettre en valeur les tableaux ou de moquettes épaisses, tour à tour sombres ou flamboyantes.

"C'est un lifting cosmétique car le bâtiment, classé monument historique, est en péril", explique la directrice du musée Michèle Moutashar. Elle espère que cette exposition va attirer l'attention de mécènes pour contribuer au programme de réhabilitation de ce palais Renaissance, ancien grand prieuré de l'Ordre de Malte.

Et dès la nuit tombée, le musée s'enflamme en rose fuchsia.

lundi 28 avril 2008

MATHIEU DEMARS - THEATRE


Photos Jean Philippe Raibaud pour Ewan Lobé Jr (c) 2008
http://padoue.la.piece.free.fr/flash/affiche2.swf

Adaptation : Victor Hugo
Metteur en scène : Ewan Lobé Jr.
Avec Severine Bozkurt , Geraude Ayeva-Derman , Mathieu Demars , Ewan Lobé Jr. , Jeremy Noam , Romain Bermon , Alexia Annequin , Roxanne Valente


La redoutable et colonialiste république de Venise emploie des espions pour asseoir son hégémonie et distiller la peur parmi ses sujets. Homodei est l'un de ses sbires. Amoureux de l'épouse du gouverneur de Padoue, territoire acquis aux vénitiens, il s'est déclaré auprès de la jeune femme mais a été rejeté comme un chien. Haineux, il va user de sa condition de rôdeur de l'ombre pour se venger de Catarina, cette épouse à l'embarrassant secret...

dimanche 6 avril 2008

FLORENT THEVENOT by JEAN PHILIPPE RAIBAUD




PHOTOGRAPHIE JEAN PHILIPPE RAIBAUD (c) reproduction interdite - mars 2008

PHOTOGRAPHIE JEAN PHILIPPE RAIBAUD (c) reproduction interdite - mars 2008

PHOTOGRAPHIE JEAN PHILIPPE RAIBAUD (c) reproduction interdite - mars 2008

vendredi 4 avril 2008

MOURAD BY JPH RAIBAUD



Du talent.......... rien que du talent!
see you soon man!
jp

mardi 1 avril 2008

U4Men.com GREGORY CAPRA




Mon ami Greg Capra dans U4MEN!
http://www.gregory-capra.com/
http://www.gregory-capra.book.fr/photos.htm

vendredi 28 mars 2008

DALBERTO - DEMARQUETTE - BRAHMS Photographies Jean Philippe Raibaud




Photos Jean Philippe Raibaud (c) 2008

Photos Jean Philippe Raibaud (c) 2008

Photos Jean Philippe Raibaud (c) 2008

CD, coup de coeur: Sonates pour violoncelle et piano par Henri Demarquette et Michel Dalberto (1 cd Warner) - (vendredi 28 mars 2008)

Warner classics comble nos attentes: en publiant en avril 2008, trois Sonates pour violoncelle et piano de Johannes Brahms, le label souligne surtout combien, ambassadeur du feu passionnel du compositeur romantique, le duo Henri Demarquette (violoncelle) et Michel Dalberto (piano), fonctionne à merveille. Ce nouveau disque suscite l'enthousiasme unanime de la rédaction cd de classiquenews.com. C'est à coup sûr, l'une des meilleures réalisations chambristes des interprètes, et le premier cd "musique de chambre", totalement convaincant du cru 2008.

Duo enfiévré, passionnel, s'imposant par une fusion au questionnement rare, à l'âpreté lyrique, entre vertige tendre et gouffre mélancolique: l'accord du "couple" chambriste, Demarquette/Dalberto crée un miracle musical. Radicalisme "brûlé" de l'Allegro vivace" de l'opus 99, havre émotionnel plus serein mais non moins intense de l'Adagio qui suit, auquel répond cette autre pause presque "berceuse" de l'Adagio de l'opus 78 "Regensonata", déchirements et feux passionnels de l'allegro molto moderato qui lui succède: rien ni personne ne peut résister non plus à l'appel déchirant, marqué du sceau d'une conscience tragique du premier mouvement de l'opus 38, "1ère Sonate pour violoncelle et piano" qui dépeint des champs dévastés tout en apportant l'offrance d'un coeur entier et hautement lyrique... Les deux instrumentistes s'accordent magnifiquement dans l'exaltation d'un subjectivisme fort et prenant.
Les trois Sonates sont jouées à rebours, opus 99 (1886), très beethovénienne), Opus 78 (1878),inspirée du Regenslied, enfin Opus 38 (1862-1865), comme un remontée des eaux romantiques, retour vers la source d'une hypersensibilité, suractive et inquiète qui passe d'un écart à l'autre, traversée de lueurs crépusculaires, et aussi de sublimes hommages aux maîtres anciens: outre Beethoven, c'est Bach qui surgit dans l'entrelac contrapuntique de l'Opus 38 (citation courte mais ardente de L'art de la Fugue). L'intelligence de Demarquette, la pulsation de Dalberto enchantent, enivrent, font tanguer comme un bateau ivre, l'instabilité émotionnelle d'un Brahms décidément irrésistible. Magistral.

Johannes Brahms (1833-1897): Trois Sonates pour violoncelle et piano. Sonate n°2, opus 99. Sonate "Regensonata", opus 78. Sonate n°1, opus 38. Henri Demarquette, violoncelle. Michel Dalberto, piano. 1 cd Warner classics and jazz

mercredi 26 mars 2008

Arles et la mode vue par Christian Lacroix aux Rencontres photo d'Arles

Quelque 60 expositions de photographie seront présentées du 8 juillet au 14 septembre dans toute la ville pour la 39e édition du festival dont le couturier, qui en a concocté une large part, présentait mercredi le détail devant la presse.

Absent d'Arles où il "n'avait pas mis les pieds depuis neuf ans", le couturier de 56 ans entend par cette programmation "rendre à la ville ce qu'elle (lui a) donné, montrer de la mode mais pas sur papier glacé bling-bling et jouer le rôle de passeur des écrivains d'images".

Ce "collectionneur amateur" qui fait de la photo "comme tout le monde" -- il a un petit numérique dans la poche -- a expliqué que "derrière chacune de (ses) robes, il y a une image. J'ai vécu par procuration dans les magazines de mode", a ajouté le couturier qui crée un modèle en "amassant des images" qu'il fait "se rencontrer".

Outre un travail pour le magazine The New Yorker de Richard Avedon, photographe à Vogue et Harper's Bazaar aujourd'hui disparu, la programmation de Christian Lacroix propose une vingtaine d'expositions personnelles de photographes contemporains, souvent français, amis de longue date ou rencontres récentes, liés ou non à l'univers de la mode.

Jean-Christian Bourcart proposera un travail sur la photographie de mariage, Grégoire Korganow sur les coulisses des défilés de mode, Françoise Huguier sur les appartements communautaires russes et Patrick Swirc un journal photographique intime à son épouse.

Peter Lindbergh évoquera Arles et la Camargue, Vanessa Winship les écolières turques alors que Samuel Fosso, photographe camerounais, se met en scène.

Les prostituées indiennes, les "cocottes" du Second Empire, des oeuvres des collections publiques sur la mode, les "trucs" d'Henri Roger, sorte de +Méliès+ du début du XXe siècle, l'extraction du sel aux Salin-de-Giraud --"où mon arrière arrière grand-père était gardien de nuit"--, ou encore les reporters locaux arlésiens, seront quelques uns des sujets évoqués.

Christian Lacroix présentera également un "travail très modeste, mais qui (lui) tient à coeur", que sont les fonds photographiques de sa maison de couture, faits de polaroïds, images accumulées ou découpées et de cahiers de collages tandis qu'un travail d'Alain-Charles Beau évoquera les coulisses de la maison Lacroix.
PARIS (AFP) - La mode, mais photographiée autrement, sa ville natale d'Arles et les images de nombreux artistes contemporains ont été choisis par le couturier Christian Lacroix pour les Rencontres de photographie d'Arles dont il assure cette année la programmation très variée.

Une exposition "photographie vestimentaire", composée de plusieurs sections, montrera d'anciennes photographies de modèles, les natures mortes pour accessoires du magazine Vogue, les usages professionnels de la photographie dans la mode -- +books+, catalogues -- et la vidéo de mode.

Les Rencontres proposeront également des expositions de Mimmo Jodice, Jane Evelyn Atwood, Paolo Pellegrin, sur Bartabas ou le Groupe F.

Les Rencontres organisent également, traditionnellement, un colloque, des stages, un prix et des événements festifs divers.

Le budget du festival, qui avait accueilli l'an dernier 55.000 visiteurs, est de 3,8 millions d'euros, dont 50% viennent de subventions publiques (Etat, Régions, Ville, etc.), 25% de la billetterie et 25% du mécénat.

mercredi 5 mars 2008

SNOOP DOGG "EGO TRIPPIN"




Le vétéran du Hip Hop, SNOOP DOGG sort son 9ème bébé, EGO TRIPPIN qui comme il se traduit annonce un album que l’artiste à décider de faire pour son propre plaisir et non pour séduire quiconque. “I just don’t give a f**k right now and I’m gonna do me, ‘cause that is what I do best!” (je me fous de tout maintenant et je fais ce que je sais faire car c’est ce que je fais de mieux) à expliqué Snoop. La musique de ce nouvel album inclura de nombreux morceaux aux influences des années 80’ (inspiration de Prince, Morris Day & The Time, Rick James, George Clinton et The Gap Band) avec en rajout des titres R’n’B et gangsta rap.

mardi 4 mars 2008

"la carrière du libertin" de Stravinsky



Opéra: Olivier Py met en scène "la carrière du libertin" de Stravinsky


PARIS (AFP) - Olivier Py a fait lundi soir des débuts très attendus à l'Opéra de Paris en mettant en scène et en lumière, avec ses néons familiers, "The Rake's Progress" ("la carrière de libertin") de Stravinsky, dont il tire une réflexion plus noire que blanche sur la vanité de l'homme.

Cette nouvelle production, à l'affiche du Palais Garnier pour huit autres représentations jusqu'au 24 mars permet de réparer une double anomalie.

D'abord, le principal opéra d'Igor Stravinsky (1882-1951) n'avait pas été donné à l'Opéra de Paris depuis plus d'un demi-siècle: dans la foulée de sa création à Venise (1951), il avait été joué à la salle Favart à partir de 1953, mais pour 27 représentations seulement.

En outre, Olivier Py, 42 ans, l'un des metteurs en scène français les plus doués de sa génération, a déjà signé huit productions lyriques de Nancy à Moscou en passant par Nantes, Edimbourg et surtout Genève, mais il n'avait curieusement jamais eu les honneurs du premier Opéra de France.

Ces débuts n'étaient d'ailleurs pas prévus. Cependant, le Suisse Luc Bondy ayant déclaré forfait pour raisons de santé, Olivier Py a accepté, malgré ses nouvelles fonctions de directeur du théâtre national de l'Odéon, de monter un projet en quelques semaines.

Ce catholique flamboyant avait de bonnes raisons d'accepter de faire sienne une histoire qui rejoint sa préoccupation d'un théâtre philosophique et poétique.

"The Rake's Progress" raconte la déchéance de Tom Rakewell, qui renonce à son idylle avec Anne Trulove pour embrasser une vie de débauche au terme d'un pacte faustien... et finir à l'asile psychiatrique.

Olivier Py résume ce propos en composant avec un crâne humain, des livres anciens et un sablier une "vanité" (nature morte en vogue notamment au XVIIe siècle) qui ne désertera pas son plateau pour dire la fragilité de l'homme face au savoir et au temps.

Comme toujours, son spectacle s'appuie sur une forte scénographie signée de Pierre-André Weitz, dont les modules métalliques noirs, par la magie de la mobilité et de la transformation, peuvent faire apparaître, en contrebas du nid d'amour de Tom et Anne, le bordel où Rakewell se perdra bientôt.

Ce décor unifié, éclairé par des néons déjà croisés chez Py ("Tannhäuser" de Wagner notamment) et passant d'une couleur (rouge, bleu, blanc, jaune) et d'une esquisse (soleils, roues...) à l'autre, concourt à la cohérence d'un propos qui a le mérite de ne pas brouiller un excellent livret.

Mais ce "Rake's Progress" plutôt sombre aurait pu être moins propret, plus caustique (la "femme à barbe" de la mezzo américaine Jane Henschel est l'un des rares motifs de drôlerie) et plus émouvant (la soprano texane Laura Claycomb y contribue modestement).

Deux prises de rôles sont à saluer: celles du ténor anglais Toby Spence (Tom Rakewell), voix aussi caressante que rayonnante, et du baryton Laurent Naouri (Nick Shadow), bel acteur méphistophélique, que Py met au centre de sa lecture.

La déception vient de la fosse: le chef d'orchestre britannique Edward Gardner peine à donner souffle et tension à la partition néo-classique de Stravinsky, qui requiert une mise en place autrement plus nette.

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lundi 3 mars 2008

Lagerfeld Confidentiel

teaser Lagerfeld Confidentiel

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Description : Karl Lagerfeld, Rodolphe Marconi documentary teaser.
Lagerfeld Confidentiel - Teaser 2

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Description : Karl Lagerfeld, Rodolphe Marconi documentary teaser.
photo shooting

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Lagerfeld confidential : Kidman private photo shoot

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Description : During a private party at Karl Lagerfeld's house in Paris, a private photo shoot of the guests... with Nicole Kidman. Brought to you exclusively by realitism film on myspace Boudoir, the myspace community fashion reference, www . myspace . com/fashionboudoir

Juste la fin du monde - Comédie Française

A NE PAS MANQUER..........
Jean philippe


Juste la fin du monde
de Jean-Luc Lagarce

Louis, trente-quatre ans, est à l’aube de sa mort. Il a peur, mais il a décidé : il retournera voir sa famille. Après un très long silence ponctué de cartes postales, « petites lettres elliptiques », il parlera. Lors d’une ultime visite, il annoncera sa mort prochaine à sa mère, à sa petite sœur Suzanne, et à son frère Antoine. À la discrète Catherine, la femme de celui-ci, il parlera aussi. Mais le retour inespéré du fils aîné dans « la maison de la mère » ranime d’anciennes querelles et de vieux fantômes de famille. Les mots s’empêtrent et les malentendus s’accumulent sous l’œil de la mère, car à la ville, « vous vivez d’une drôle de manière », dit-elle. Digressions, arrêts brusques, redites, la parole est en errance. Chacun tente de rattraper le temps perdu. Expression maladroite de la solitude, du doute, du manque, de l’envie, et de l’amour dissimulé sous un voile de rancœur. Finalement, Louis repart sans avoir pu se livrer, « sans jamais avoir osé faire tout ce mal », emportant à jamais son secret, comme si le silence était la seule issue. L.S.-B.

Salle Richelieu
Mise en scène de Michel Raskine
Du 01 mars au 01 juillet 2008
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A VOIR