mercredi 28 mai 2008
Tina Turner à Paris-Bercy en mars 2009
Une myriade de précisions sur la nouvelle tournée mondiale de Tina Turner vient de faire surface. Le coup d'envoi de la nouvelle tournée pharaonique de l'interprète de « The Best » est fixé au 1er octobre prochain au « Sprint Center » de Kansas City, aux Etats-Unis. Cette nouvelle tournée planétaire de la grande prêtresse du rythm'n'blues, un des événements majeurs de cette année, est la première en huit ans. Elle sera en charge de AEG Live et inclura quarante shows en Amérique du Nord, avant des concerts en Europe et d'autres à l'échelle internationale. En 2009, Tina Turner donnera une nouvelle série de concerts européens et s'arrêtera en France, au « Palais Omnisports » de Paris-Bercy. La chanteuse, auteure, danseuse et actrice américaine donnera deux concerts exceptionnels dans la capitale française, les 16 et 17 mars 2009, selon Mestickets.com.
Avant de se produire deux soirs consécutifs au « Palais Omnisports » de Paris-Bercy, Tina Turner ira en Belgique, au « Sportpaleis » d'Anvers, les 22 et 23 janvier 2009. La billetterie n'est pas encore ouverte, réservations à compter du 6 juin prochain dans les points de vente habituels. Il est recommandé de ne pas manquer l'ouverture de la billetterie car les billets devraient se vendre à une vitesse fulgurante. Il faut dire que le grand retour sur le devant de la scène de Tina Turner est plutôt inattendu car elle avait annoncé sa retraite il y a déjà huit ans. Son dernier concert en France, qui avait eu lieu au « Stade de France », remonte à 2000. En résumé, la nouvelle tournée mondiale de Tina Turner débutera le 1er octobre prochain au « Sprint Center » de Kansas City, aux Etats-Unis. Dans un premier temps, elle donnera plusieurs concerts aux Etats-Unis ainsi qu'au Canada, et dans un deuxième temps, elle s'évadera en Europe à partir du 14 janvier 2009.
Enfin, sous réserve d'éventuelles modifications, Tina Turner sera les 14 et 15 janvier 2009 à Cologne, en Allemagne, les 22 et 23 à Anvers, en Belgique, le 26 à Berlin, en Allemagne, les 30 et 31 à Hambourg, en Allemagne, les 7 et 8 février à Vienne, en Autriche, le 15 à Zurich, en Suisse, les 23 et 24 à Munich, en Allemagne, les 3 et 4 mars à Londres, en Angleterre, les 16 et 17 à Paris, le 21 à Arnhem, aux Pays-Bas, et pour finir, les 30 et 31 à Manchester, en Angleterre.
vendredi 16 mai 2008
Mode et Photographie aux Transphotographiques de Lille
Les septièmes Transphotographiques de Lille mettent, du 15 mai au 29 juin, un coup de projecteur sur les liens entre la photographie et la mode, sous le patronage du styliste allemand Karl Lagerfeld, qui expose 300 photos d'un modèle masculin.
En partenariat avec le magazine Photo, le festival, le plus important en France après celui d'Arles, expose cette année 137 artistes, dont la moitié d'étrangers, au travers de 34 installations totalement gratuites, à Lille, Lambersart et Roubaix.
Au Tri postal de Lille, Karl Lagerfeld, directeur artistique de la maison Chanel, présente "One Man Shown", une série de clichés en noir et blanc mettant en scène un top modèle, Brad Kroenig, nu ou habillé, saisi en intérieur ou extérieur.
"C'est un travail très particulier dans lequel il nous fait partager son intimité. Ce n'est pas un travail de commande, mais personnel, qui a duré près de 7 ans", explique Olivier Spillebout, commissaire général du festival.
Le vernissage aura lieu le 12 juin en présence du couturier.
Toujours au Tri postal, un hommage sera rendu à Jeanloup Sieff, grand nom de la photographie de mode et de nu, avec "64x4": 64 inédits tirés d'un ouvrage qui vient de paraître chez Steidl, "Les Indiscrètes, photographies inédites de Jeanloup Sieff".
Le Colysée de Lambersart ouvre ses portes à la photographe tchèque Tereza Vlckova, symbole de la renaissance de la création photographique dans les pays de l'Est après l'effondrement du bloc soviétique.
"A cause d'un manque de vêtements de qualité dans des magasins déjà à moitié vides, les quelques magazines de mode existant publiaient des images plus descriptives que penchées sur l'originalité créative des modèles photographiés, qui faisaient ainsi office de patrons pour les lectrices", précise le catalogue du festival.
Les compositions en couleurs formant la série "Little Garden" de cette jeune photographe, née en 1983, associent la plupart du temps des photos d'enfants ou de femmes prises en studio à des paysages de montagne ou de campagne.
Le Colysée propose également une sélection d'oeuvres de Peter Knapp, "Temps de pause 1960 - 1980", photographe qui a notamment fait les beaux jours de la maison Courrèges dans les années 1970.
La Condition Publique de Roubaix s'ouvre aux photographes de La Redoute à l'occasion du 80ème anniversaire de son catalogue. Enfin la Maison de la photographie de Lille propose un grand angle sur le Baron Adolphe de Meyer, considéré comme le premier photographe de mode.
En 2007, les Transphotographiques, qui exploraient le thème de la photographie et du cinéma, ont attiré 100.000 visiteurs
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Christian Lacroix fait flamboyer le musée Réattu à Arles
ARLES (AFP) - Le couturier Christian Lacroix qui a baigné durant son adolescence dans l'atmosphère du musée Réattu à Arles, y revient pour mettre en scène les collections maison au côté de ses créations ou d'oeuvres d'amis artistes, pour une exposition du 17 mai au 31 octobre.
Doublement à l'honneur de sa ville natale cet été, puisqu'il est aussi le programmateur des Rencontres internationales de la photographie (du 8 juillet au 14 septembre), c'est avec un plaisir non dissimulé que le créateur, qui a failli devenir conservateur après des études d'histoire de l'art, parcourt les salles du musée des Beaux-Arts, sur les bords du Rhône, pour une visite guidée quasi-autobiographique.
"C'est un musée qui m'a vraiment fasciné. J'y venais tous les jeudis", raconte-t-il.
C'est là qu'il a connu son premier émoi artistique face aux tableaux de Picasso, auquel une exposition avait été consacrée en 1957. Christian Lacroix avait six ans. C'est là aussi qu'il a passé de longues heures à contempler la course du Rhône et les oeuvres de Jacques Réattu ou d'Antoine Raspal.
Les tableaux de ce dernier, qui célèbrent les costumes des Arlésiennes de la fin du 18e siècle, ont inspiré le couturier pour ses collections, comme en témoignent les robes exposées en vis-à-vis. Ils ont longtemps nourri son fantasme: "construire une machine à remonter le temps pour découvrir les odeurs, les goûts, les odeurs" de ce passé.
Cela n'a pas empêché ce "nostalgique invétéré" de dresser "un pont entre l'histoire et ce qui va se passer demain", comme dans cette exposition pour laquelle il a bénéficié d'une totale liberté pour construire une thématique autour du corps, du pli et de la chevelure.
La visite débute par la salle des conférences où une oeuvre de la peintre algérienne Baya est confrontée aux récentes peintures de Marlène Mocquet, une sculpture du Belge Johan Creten et quelques robes coutures.
Elle se poursuit par un hommage au photographe Lucien Clergue, créateur des rencontres photographiques à l'origine sises au Réattu où un département photographique a été créé dès 1965. "C'est grâce à lui que j'ai regardé des photos", dit Christian Lacroix, à la tête d'une jolie collection.
Une autre salle abrite des tapisseries du 16e siècle et une installation contemporaine du sculpteur Daniel Firman, une autre encore les réserves de dessins de drapés de Réattu "qui m'ont sûrement inspiré", dit Lacroix.
Une salle gothique, noire et blanche, est réservée à l'installation d'Olivier Saillard, commissaire associé de l'exposition et chargé de la programmation du Musée de la mode et du textile à Paris.
Parmi les amis invités de Christian Lacroix, outre Firman et Creten, figurent entre autres la photographe Katerina Jebb et Emmanuel Lagarrigue qui vient présenter ses installations sonores.
Le couturier s'est aussi préoccupé des murs et sols du musée, les drapant de soie pour mettre en valeur les tableaux ou de moquettes épaisses, tour à tour sombres ou flamboyantes.
"C'est un lifting cosmétique car le bâtiment, classé monument historique, est en péril", explique la directrice du musée Michèle Moutashar. Elle espère que cette exposition va attirer l'attention de mécènes pour contribuer au programme de réhabilitation de ce palais Renaissance, ancien grand prieuré de l'Ordre de Malte.
Et dès la nuit tombée, le musée s'enflamme en rose fuchsia.
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