lundi 25 juin 2007
CHANEL "Mobile Art"
CHANEL crée le premier musée d’art contemporain itinérant
Tel est le nom du musée d’art contemporain itinérant imaginé par Chanel, qui parcourra le monde dès janvier 2008. Au cœur du projet, un produit emblématique de la maison de luxe : le désormais mythique sac matelassé créé en 1955 par Coco Chanel. Must-have de toutes les fashionistas, l’objet se mue le temps d’une exposition en source d’inspiration pour 15 artistes internationaux sollicités par la marque.
Peintres, sculpteurs et designers exposeront leurs œuvres dans un pavillon futuriste de 700 m², conçu pour l’occasion par l’architecte Zaha Hadid. Plafond vitré, lignes incurvées, arcades, matériaux réflecteurs : la structure, contemporaine et élégante, reflète à merveille l’esprit Chanel. Au centre du bâtiment, une cour intérieure où se tiendront dîners, rencontres, fêtes et autres événements.
Chaque visiteur, équipé d’un baladeur numériques, pourra se laisser guider par la bande sonore et admirer tant l’architecture du lieu que les créations poétiques et insolites qui y seront présentées. Coup d’envoi du projet en janvier 2008 à Hong-Kong. Le musée s’installera ensuite à Tokyo, New York, Los Angeles, Londres et Moscou. A Paris, il faudra attendre 2010 pour découvrir cette incroyable exposition.
Entrée libre et gratuite
Légende photo : Maquette du musée Mobile Art créée par Zaha Hadid
Guy Delahaye: Pina Bausch (2007)
par Alban Deags vendredi 15 juin 2007
L'art de la chorégraphe allemande qui soufflera en juillet 2007, ses 67 ans aura révolutionné la danse contemporaine comme l'art théâtral tout court. Les photographies de Guy Delahaye saisissent ses instants de vie volée, ses fragments qui racontent toute une vie et font basculer la vision dans les tragédies incomprises, inconnues, écartées. Instants volés du couple, du quant à soi, du groupe...
Rien de mieux qu'un grand format (22 x 33 cm hauteur) pour apprécier le travail en noir et en couleurs, du photographe, Guy Delahaye qui, avant la publication du présent ouvrage, avait déjà consacré un premier opus à l'art chorégraphique de Pina Bausch en 1986, il y a 21 ans (éditions Solin/Actes Sud).
Trois parties: deux "préambules" aux images tout d'abord, un article de présentation sur le travail de la chorégraphe signé Jean-Marc Adolphe, puis, un entretien avec Pina Bausch, réalisé en mars 2006 à Wuppertal. Suit le cahier iconographique composant la majorité de l'édition. En complément, l'éditeur ajoute une biographie en dates clés, ainsi que le répertoire des oeuvres de Pina Bausch.
L'art de la chorégraphe allemande qui soufflera en juillet 2007, ses 67 ans aura révolutionné la danse contemporaine comme l'art théâtral tout court. La danse et le spectacle sont premièrement portés par la silhouette d'un corps spécifique: ni athlétique, ni lisse, ni vraiment érotique encore moins fantasmatique. Le corps chez Pina Bausch se définit d'abord par sa présence, son intensité déchirante, ses hurlements muets, son expression exacerbée qui se libère à fleur de peau. C'est un théâtre de gestes, et de situations à la dérobée dont les violences contenues, par bribes, dévoilent la vérité nue des individus... vies meurties, frustrées, empêchées, espoirs et rêveries fugaces... le danseur est d'abord un acteur qui a, à son actif, une multiplicité de vies fragmentées, imbriquées, éprouvées, désarmantes.
Danse de café, théâtre de cabaret, en liaison avec ses souvenirs quand ses parents tenaient un restaurant à Solingen. Les photographies de Guy Delahaye saisissent ses instants de vie volée, ses fragments qui racontent toute une vie et font basculer la vision dans les tragédies incomprises, inconnues, écartées. Instants volés du couple, du quant à soi, du groupe... collection de gestes et d'attitudes apparemment badins mais dont plis et replis cachent des océans de tendresse inassouvie ou de désespoirs tus. Noblesse de la vérité nue, violence d'un art sans artifices. Les superbes clichés de Delahaye constituent le plus bel hommage à l'art de Pina Bausch: ivresse, abandon, affirmation, détachement... Les amateurs, et en France ils sont nombreux guettant chaque spectacle programmé au Théâtre de la Ville. Tous les autres, les amateurs furtifs ou les découvreurs seront inévitablement fascinés par la beauté des images. D'autant plus signifiantes après lecture des deux textes qui les accompagnent. Le lecteur quel que soit sa connaissance de cette scène réinventée, tirera bénéfice de ce qui lui est révélé: l'éclat sublimé d'une humanité sans fard, déconcertante par ses délires, touchante par sa fragilité. Où la danse signifie la vie, où l'art retrouve son souffle.
Magnifique.
Auteur: DELAHAYE Guy
ISBN: 978-2-7427-6411-2
Nombre de livre(s): 1
Note de la rédaction: événement
Editeur: Actes Sud
Collection: -
Parution: Juin 2007
Format: 256 pages
Langue: Français
dimanche 24 juin 2007
PINA BAUSCH - VOLLMOND
D.R.Le rêve de vie de Pina Bausch, sous la pleine lune et des trombes d'eau
"Un spectacle ou les danseurs sont nos cahiers intimes, et la pluie, nos larmes qui ne coulent pas
J'en ressors muet, vidé et bouleversé ..... autant de grâce et de force, de beauté et de vérité......... un spectacle VIVANT..
une respiration...... un bouche à bouche chorégraphique...... une aventure amoureuse .... plus qu'un spectacle.....
une page d'écriture, une lettre d'amour.........."
Silences.........
Jean Philippe le 23 juin 2006
Une scène de la chorégraphie de Pina Bausch, "Vollmond", au Théâtre du Châtelet à Paris, jusqu'au 24 juin 2007.
Vollmond, de Pina Bausch. Théâtre de la Ville, place du Châtelet, Paris-4e. Mo Châtelet.
Parlons d'elle. Parlons de la danseuse Helena Pikon, interprète de Pina Bausch depuis près de trente ans, qui dégage au fil du temps une puissance scénique sidérante. Dans la nouvelle pièce pour douze danseurs de la chorégraphe allemande, Vollmond (pleine lune), présentée au Théâtre de la Ville samedi 16 juin, une scène en particulier coupe le souffle. Helena Pikon, le corps renversé, presse du citron sur ses bras et sa poitrine en déclarant, sourire aux lèvres, "qu'elle est un peu amère". Puis elle répète crescendo : "J'attends, j'attends... Je pleure, je pleure..."
En comparaison de cet insert si concis, si définitif, la plupart des sketches qui composent la matière de la danse-théâtre de Pina Bausch semblent sympathiques mais légers. L'ironie sous-jacente des gags, en particulier dans la première partie, les clins d'oeil de plus en plus appuyés des danseurs au public, finissent même par crisper certaines scènes dans la caricature. La façon dont les hommes sont régulièrement moqués par les femmes fait grincer par sa lecture féministe un peu courte.
Heureusement, le deuxième volet de Vollmond, moins tapageur musicalement, plus subtil dans son tempo, plus envoûtant, délaisse le registre "cabaret contemporain" au goût d'urgence et d'ivresse cher à Pina Bausch. La course-poursuite des danseurs qui apparaissent et disparaissent plus vite que leur ombre se bride. Des femmes somnambuliques en robes noires tournoient, à peine visibles. C'est enfin la pleine lune, le délire orgiaque des corps sous une pluie diluvienne. Des torrents d'eau s'abattent dans le miroitement des projecteurs. La rivière, qui coule au milieu du plateau sous un énorme rocher, gonfle pour accueillir les pulsions effrénées d'une tribu dégoulinante. Attaque à coups de seau, rituel de groupe en transe qui saute sur les fesses dans les flaques, cette communion avec la tempête offre enfin une issue au désir d'épuisement qui hante les danseurs de Pina Bausch.
UNE RENAISSANCE SAUVAGE
Le motif de l'eau, véritable obsession de la chorégraphe, déborde ici au sens propre. Le souvenir de Nefés (2003), pièce inspirée par Istanbul, avec son lac se vidant puis se remplissant pendant toute la durée du spectacle, rôde dans la mémoire. Mais l'inondation de Vollmond, très efficace d'un point de vue visuel et dramaturgique, ressort d'une libération féroce, d'une renaissance sauvage. Elle pointe aussi plus que jamais le besoin de nature si souvent présent dans les spectacles de Pina Bausch.
La présence sur scène de terre, d'un glacier géant, d'une colline de mousse bien verte, d'animaux même, permet de conserver un taux de réalité nécessaire à la beauté du spectacle tout en fabriquant des paysages merveilleusement factices. Avec ses femmes en robe du soir pataugeant pieds nus à l'ombre d'un rocher, Pina Bausch inscrit un rêve de vie qui rend compatible réalité et féerie. Jusque dans la mort.
dimanche 17 juin 2007
RENCONTRES D'ARLES 2007
3 juillet > 16 septembre 2007
Surprises sensibles
En 2007, les Rencontres prennent le large tout en continuant de s’ouvrir à la diversité des regards et de refléter les tendances les plus contemporaines de la photographie.
Nouvelle formule pour les Prix
Le Prix Découverte récompense un photographe récemment reconnu ou qui mérite de l’être parmi 15 artistes proposés par des experts prestigieux : Bice Curiger, Alain Fleischer, Johan Sjöström, Thomas Weski et Anne Wilkes Tucker. Pour les Prix du Livre, les formulaires sont à télécharger sur le site.
Dashanzi Art District
Arles invite Dashanzi, le quartier artistique de Pékin et fait découvrir cette plate-forme de création et d’expositions ouverte à tous, aventure artistique inédite qui questionne les changements urbains et sociaux de la Chine du XXIe siècle.
India
Le programme India offre un panorama complet de la photographie contemporaine indienne, avec notamment une rétrospective consacrée à Raghu Rai et une sélection des artistes de la nouvelle génération. La Fondation Alkazi dévoilera sa fascinante collection d’albums de Maharajahs et de photos peintes.
Privés
Les Rencontres sont également l’occasion de se plonger dans les trésors de collections privées, avec les Polaroids intimes des plus grands jazzmen par Pannonica de Kœnigswarter, mécène du jazz dont les archives s’ouvrent pour la première fois, ou encore l’impressionnante collection vernaculaire du directeur artistique Eric Kessels.
Hommages & institutions
Hommage est rendu à l’agence Magnum, qui fête ses 60 ans avec une grande rétrospective de l’œuvre de ses 80 photographes, ainsi qu’à PHotoEspaña à travers l’œuvre d’Alberto García-Alix, le photographe de la movida. La Fondation HSBC pour la Photographie présente ses lauréats depuis 1996. Pour les 60 ans de l'agence londonienne Camera Press, on reviendra sur plus de 80 ans - soit la moitié de l’histoire de la photographie - de portraits officiels de la reine Elisabeth II. Parmi les autres expositions, « Madame la Présidente », une commande passée à une cinquantaine de photographes, leur demandant d’imaginer le portrait officiel du Président de la R&eac! ute;publique française s’il était une femme…
Des expositions, des soirées au Théâtre Antique, des projections, des conférences, un colloque,
des stages…
Du 3 au 8 juillet 2007, la semaine d’ouverture des Rencontres réunit les participants au programme dans une ambiance festive pour des rendez-vous quotidiens, dont l’exceptionnel Lou Reed’s Berlin, une déambulation en images dans les rues arlésiennes avec la « Nuit de l’Année », des lectures de portfolios...
Les stages de pratique et de découverte de la photographie se poursuivent tout l’été et en septembre « Une Rentrée en Images » permet à plus de 6 500 élèves et à leurs enseignants de visiter les expositions.
Les Rencontres d’Arles vous souhaitent un bon été 2007
www.rencontres-arles.com - www.stagephoto-arles.com
jeudi 14 juin 2007
LOUIS2 HOTEL DE LA TREMOILLE
A partir du 14 juin 2007, retrouvez mes photographies de la série "HAIKU" au Louis2, le nouveau restaurant de l'hotel de la Trémoille (exposition permanente)75008 PARIS.
pour plus d'informations :
http://www.hotel-tremoille.com/
Libellés :
A DECOUVRIR,
ACTU - NEWS - PRESSE
mercredi 13 juin 2007
lundi 11 juin 2007
mardi 5 juin 2007
Louis2 - Hotel de la Trémoille
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