vendredi 28 mars 2008
DALBERTO - DEMARQUETTE - BRAHMS Photographies Jean Philippe Raibaud
Photos Jean Philippe Raibaud (c) 2008
Photos Jean Philippe Raibaud (c) 2008
Photos Jean Philippe Raibaud (c) 2008
CD, coup de coeur: Sonates pour violoncelle et piano par Henri Demarquette et Michel Dalberto (1 cd Warner) - (vendredi 28 mars 2008)
Warner classics comble nos attentes: en publiant en avril 2008, trois Sonates pour violoncelle et piano de Johannes Brahms, le label souligne surtout combien, ambassadeur du feu passionnel du compositeur romantique, le duo Henri Demarquette (violoncelle) et Michel Dalberto (piano), fonctionne à merveille. Ce nouveau disque suscite l'enthousiasme unanime de la rédaction cd de classiquenews.com. C'est à coup sûr, l'une des meilleures réalisations chambristes des interprètes, et le premier cd "musique de chambre", totalement convaincant du cru 2008.
Duo enfiévré, passionnel, s'imposant par une fusion au questionnement rare, à l'âpreté lyrique, entre vertige tendre et gouffre mélancolique: l'accord du "couple" chambriste, Demarquette/Dalberto crée un miracle musical. Radicalisme "brûlé" de l'Allegro vivace" de l'opus 99, havre émotionnel plus serein mais non moins intense de l'Adagio qui suit, auquel répond cette autre pause presque "berceuse" de l'Adagio de l'opus 78 "Regensonata", déchirements et feux passionnels de l'allegro molto moderato qui lui succède: rien ni personne ne peut résister non plus à l'appel déchirant, marqué du sceau d'une conscience tragique du premier mouvement de l'opus 38, "1ère Sonate pour violoncelle et piano" qui dépeint des champs dévastés tout en apportant l'offrance d'un coeur entier et hautement lyrique... Les deux instrumentistes s'accordent magnifiquement dans l'exaltation d'un subjectivisme fort et prenant.
Les trois Sonates sont jouées à rebours, opus 99 (1886), très beethovénienne), Opus 78 (1878),inspirée du Regenslied, enfin Opus 38 (1862-1865), comme un remontée des eaux romantiques, retour vers la source d'une hypersensibilité, suractive et inquiète qui passe d'un écart à l'autre, traversée de lueurs crépusculaires, et aussi de sublimes hommages aux maîtres anciens: outre Beethoven, c'est Bach qui surgit dans l'entrelac contrapuntique de l'Opus 38 (citation courte mais ardente de L'art de la Fugue). L'intelligence de Demarquette, la pulsation de Dalberto enchantent, enivrent, font tanguer comme un bateau ivre, l'instabilité émotionnelle d'un Brahms décidément irrésistible. Magistral.
Johannes Brahms (1833-1897): Trois Sonates pour violoncelle et piano. Sonate n°2, opus 99. Sonate "Regensonata", opus 78. Sonate n°1, opus 38. Henri Demarquette, violoncelle. Michel Dalberto, piano. 1 cd Warner classics and jazz
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mercredi 26 mars 2008
Arles et la mode vue par Christian Lacroix aux Rencontres photo d'Arles
Quelque 60 expositions de photographie seront présentées du 8 juillet au 14 septembre dans toute la ville pour la 39e édition du festival dont le couturier, qui en a concocté une large part, présentait mercredi le détail devant la presse.
Absent d'Arles où il "n'avait pas mis les pieds depuis neuf ans", le couturier de 56 ans entend par cette programmation "rendre à la ville ce qu'elle (lui a) donné, montrer de la mode mais pas sur papier glacé bling-bling et jouer le rôle de passeur des écrivains d'images".
Ce "collectionneur amateur" qui fait de la photo "comme tout le monde" -- il a un petit numérique dans la poche -- a expliqué que "derrière chacune de (ses) robes, il y a une image. J'ai vécu par procuration dans les magazines de mode", a ajouté le couturier qui crée un modèle en "amassant des images" qu'il fait "se rencontrer".
Outre un travail pour le magazine The New Yorker de Richard Avedon, photographe à Vogue et Harper's Bazaar aujourd'hui disparu, la programmation de Christian Lacroix propose une vingtaine d'expositions personnelles de photographes contemporains, souvent français, amis de longue date ou rencontres récentes, liés ou non à l'univers de la mode.
Jean-Christian Bourcart proposera un travail sur la photographie de mariage, Grégoire Korganow sur les coulisses des défilés de mode, Françoise Huguier sur les appartements communautaires russes et Patrick Swirc un journal photographique intime à son épouse.
Peter Lindbergh évoquera Arles et la Camargue, Vanessa Winship les écolières turques alors que Samuel Fosso, photographe camerounais, se met en scène.
Les prostituées indiennes, les "cocottes" du Second Empire, des oeuvres des collections publiques sur la mode, les "trucs" d'Henri Roger, sorte de +Méliès+ du début du XXe siècle, l'extraction du sel aux Salin-de-Giraud --"où mon arrière arrière grand-père était gardien de nuit"--, ou encore les reporters locaux arlésiens, seront quelques uns des sujets évoqués.
Christian Lacroix présentera également un "travail très modeste, mais qui (lui) tient à coeur", que sont les fonds photographiques de sa maison de couture, faits de polaroïds, images accumulées ou découpées et de cahiers de collages tandis qu'un travail d'Alain-Charles Beau évoquera les coulisses de la maison Lacroix.
PARIS (AFP) - La mode, mais photographiée autrement, sa ville natale d'Arles et les images de nombreux artistes contemporains ont été choisis par le couturier Christian Lacroix pour les Rencontres de photographie d'Arles dont il assure cette année la programmation très variée.
Une exposition "photographie vestimentaire", composée de plusieurs sections, montrera d'anciennes photographies de modèles, les natures mortes pour accessoires du magazine Vogue, les usages professionnels de la photographie dans la mode -- +books+, catalogues -- et la vidéo de mode.
Les Rencontres proposeront également des expositions de Mimmo Jodice, Jane Evelyn Atwood, Paolo Pellegrin, sur Bartabas ou le Groupe F.
Les Rencontres organisent également, traditionnellement, un colloque, des stages, un prix et des événements festifs divers.
Le budget du festival, qui avait accueilli l'an dernier 55.000 visiteurs, est de 3,8 millions d'euros, dont 50% viennent de subventions publiques (Etat, Régions, Ville, etc.), 25% de la billetterie et 25% du mécénat.
Absent d'Arles où il "n'avait pas mis les pieds depuis neuf ans", le couturier de 56 ans entend par cette programmation "rendre à la ville ce qu'elle (lui a) donné, montrer de la mode mais pas sur papier glacé bling-bling et jouer le rôle de passeur des écrivains d'images".
Ce "collectionneur amateur" qui fait de la photo "comme tout le monde" -- il a un petit numérique dans la poche -- a expliqué que "derrière chacune de (ses) robes, il y a une image. J'ai vécu par procuration dans les magazines de mode", a ajouté le couturier qui crée un modèle en "amassant des images" qu'il fait "se rencontrer".
Outre un travail pour le magazine The New Yorker de Richard Avedon, photographe à Vogue et Harper's Bazaar aujourd'hui disparu, la programmation de Christian Lacroix propose une vingtaine d'expositions personnelles de photographes contemporains, souvent français, amis de longue date ou rencontres récentes, liés ou non à l'univers de la mode.
Jean-Christian Bourcart proposera un travail sur la photographie de mariage, Grégoire Korganow sur les coulisses des défilés de mode, Françoise Huguier sur les appartements communautaires russes et Patrick Swirc un journal photographique intime à son épouse.
Peter Lindbergh évoquera Arles et la Camargue, Vanessa Winship les écolières turques alors que Samuel Fosso, photographe camerounais, se met en scène.
Les prostituées indiennes, les "cocottes" du Second Empire, des oeuvres des collections publiques sur la mode, les "trucs" d'Henri Roger, sorte de +Méliès+ du début du XXe siècle, l'extraction du sel aux Salin-de-Giraud --"où mon arrière arrière grand-père était gardien de nuit"--, ou encore les reporters locaux arlésiens, seront quelques uns des sujets évoqués.
Christian Lacroix présentera également un "travail très modeste, mais qui (lui) tient à coeur", que sont les fonds photographiques de sa maison de couture, faits de polaroïds, images accumulées ou découpées et de cahiers de collages tandis qu'un travail d'Alain-Charles Beau évoquera les coulisses de la maison Lacroix.
PARIS (AFP) - La mode, mais photographiée autrement, sa ville natale d'Arles et les images de nombreux artistes contemporains ont été choisis par le couturier Christian Lacroix pour les Rencontres de photographie d'Arles dont il assure cette année la programmation très variée.
Une exposition "photographie vestimentaire", composée de plusieurs sections, montrera d'anciennes photographies de modèles, les natures mortes pour accessoires du magazine Vogue, les usages professionnels de la photographie dans la mode -- +books+, catalogues -- et la vidéo de mode.
Les Rencontres proposeront également des expositions de Mimmo Jodice, Jane Evelyn Atwood, Paolo Pellegrin, sur Bartabas ou le Groupe F.
Les Rencontres organisent également, traditionnellement, un colloque, des stages, un prix et des événements festifs divers.
Le budget du festival, qui avait accueilli l'an dernier 55.000 visiteurs, est de 3,8 millions d'euros, dont 50% viennent de subventions publiques (Etat, Régions, Ville, etc.), 25% de la billetterie et 25% du mécénat.
mercredi 5 mars 2008
SNOOP DOGG "EGO TRIPPIN"
Le vétéran du Hip Hop, SNOOP DOGG sort son 9ème bébé, EGO TRIPPIN qui comme il se traduit annonce un album que l’artiste à décider de faire pour son propre plaisir et non pour séduire quiconque. “I just don’t give a f**k right now and I’m gonna do me, ‘cause that is what I do best!” (je me fous de tout maintenant et je fais ce que je sais faire car c’est ce que je fais de mieux) à expliqué Snoop. La musique de ce nouvel album inclura de nombreux morceaux aux influences des années 80’ (inspiration de Prince, Morris Day & The Time, Rick James, George Clinton et The Gap Band) avec en rajout des titres R’n’B et gangsta rap.
mardi 4 mars 2008
"la carrière du libertin" de Stravinsky
Opéra: Olivier Py met en scène "la carrière du libertin" de Stravinsky
PARIS (AFP) - Olivier Py a fait lundi soir des débuts très attendus à l'Opéra de Paris en mettant en scène et en lumière, avec ses néons familiers, "The Rake's Progress" ("la carrière de libertin") de Stravinsky, dont il tire une réflexion plus noire que blanche sur la vanité de l'homme.
Cette nouvelle production, à l'affiche du Palais Garnier pour huit autres représentations jusqu'au 24 mars permet de réparer une double anomalie.
D'abord, le principal opéra d'Igor Stravinsky (1882-1951) n'avait pas été donné à l'Opéra de Paris depuis plus d'un demi-siècle: dans la foulée de sa création à Venise (1951), il avait été joué à la salle Favart à partir de 1953, mais pour 27 représentations seulement.
En outre, Olivier Py, 42 ans, l'un des metteurs en scène français les plus doués de sa génération, a déjà signé huit productions lyriques de Nancy à Moscou en passant par Nantes, Edimbourg et surtout Genève, mais il n'avait curieusement jamais eu les honneurs du premier Opéra de France.
Ces débuts n'étaient d'ailleurs pas prévus. Cependant, le Suisse Luc Bondy ayant déclaré forfait pour raisons de santé, Olivier Py a accepté, malgré ses nouvelles fonctions de directeur du théâtre national de l'Odéon, de monter un projet en quelques semaines.
Ce catholique flamboyant avait de bonnes raisons d'accepter de faire sienne une histoire qui rejoint sa préoccupation d'un théâtre philosophique et poétique.
"The Rake's Progress" raconte la déchéance de Tom Rakewell, qui renonce à son idylle avec Anne Trulove pour embrasser une vie de débauche au terme d'un pacte faustien... et finir à l'asile psychiatrique.
Olivier Py résume ce propos en composant avec un crâne humain, des livres anciens et un sablier une "vanité" (nature morte en vogue notamment au XVIIe siècle) qui ne désertera pas son plateau pour dire la fragilité de l'homme face au savoir et au temps.
Comme toujours, son spectacle s'appuie sur une forte scénographie signée de Pierre-André Weitz, dont les modules métalliques noirs, par la magie de la mobilité et de la transformation, peuvent faire apparaître, en contrebas du nid d'amour de Tom et Anne, le bordel où Rakewell se perdra bientôt.
Ce décor unifié, éclairé par des néons déjà croisés chez Py ("Tannhäuser" de Wagner notamment) et passant d'une couleur (rouge, bleu, blanc, jaune) et d'une esquisse (soleils, roues...) à l'autre, concourt à la cohérence d'un propos qui a le mérite de ne pas brouiller un excellent livret.
Mais ce "Rake's Progress" plutôt sombre aurait pu être moins propret, plus caustique (la "femme à barbe" de la mezzo américaine Jane Henschel est l'un des rares motifs de drôlerie) et plus émouvant (la soprano texane Laura Claycomb y contribue modestement).
Deux prises de rôles sont à saluer: celles du ténor anglais Toby Spence (Tom Rakewell), voix aussi caressante que rayonnante, et du baryton Laurent Naouri (Nick Shadow), bel acteur méphistophélique, que Py met au centre de sa lecture.
La déception vient de la fosse: le chef d'orchestre britannique Edward Gardner peine à donner souffle et tension à la partition néo-classique de Stravinsky, qui requiert une mise en place autrement plus nette.
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lundi 3 mars 2008
Lagerfeld Confidentiel
teaser Lagerfeld Confidentiel
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Description : Karl Lagerfeld, Rodolphe Marconi documentary teaser.
Lagerfeld Confidentiel - Teaser 2
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Description : Karl Lagerfeld, Rodolphe Marconi documentary teaser.
photo shooting
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Lagerfeld confidential : Kidman private photo shoot
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Description : During a private party at Karl Lagerfeld's house in Paris, a private photo shoot of the guests... with Nicole Kidman. Brought to you exclusively by realitism film on myspace Boudoir, the myspace community fashion reference, www . myspace . com/fashionboudoir
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Lagerfeld confidential : Kidman private photo shoot
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Juste la fin du monde - Comédie Française
A NE PAS MANQUER..........
Jean philippe
Juste la fin du monde
de Jean-Luc Lagarce
Louis, trente-quatre ans, est à l’aube de sa mort. Il a peur, mais il a décidé : il retournera voir sa famille. Après un très long silence ponctué de cartes postales, « petites lettres elliptiques », il parlera. Lors d’une ultime visite, il annoncera sa mort prochaine à sa mère, à sa petite sœur Suzanne, et à son frère Antoine. À la discrète Catherine, la femme de celui-ci, il parlera aussi. Mais le retour inespéré du fils aîné dans « la maison de la mère » ranime d’anciennes querelles et de vieux fantômes de famille. Les mots s’empêtrent et les malentendus s’accumulent sous l’œil de la mère, car à la ville, « vous vivez d’une drôle de manière », dit-elle. Digressions, arrêts brusques, redites, la parole est en errance. Chacun tente de rattraper le temps perdu. Expression maladroite de la solitude, du doute, du manque, de l’envie, et de l’amour dissimulé sous un voile de rancœur. Finalement, Louis repart sans avoir pu se livrer, « sans jamais avoir osé faire tout ce mal », emportant à jamais son secret, comme si le silence était la seule issue. L.S.-B.
Salle Richelieu
Mise en scène de Michel Raskine
Du 01 mars au 01 juillet 2008
Jean philippe
Juste la fin du monde
de Jean-Luc Lagarce
Louis, trente-quatre ans, est à l’aube de sa mort. Il a peur, mais il a décidé : il retournera voir sa famille. Après un très long silence ponctué de cartes postales, « petites lettres elliptiques », il parlera. Lors d’une ultime visite, il annoncera sa mort prochaine à sa mère, à sa petite sœur Suzanne, et à son frère Antoine. À la discrète Catherine, la femme de celui-ci, il parlera aussi. Mais le retour inespéré du fils aîné dans « la maison de la mère » ranime d’anciennes querelles et de vieux fantômes de famille. Les mots s’empêtrent et les malentendus s’accumulent sous l’œil de la mère, car à la ville, « vous vivez d’une drôle de manière », dit-elle. Digressions, arrêts brusques, redites, la parole est en errance. Chacun tente de rattraper le temps perdu. Expression maladroite de la solitude, du doute, du manque, de l’envie, et de l’amour dissimulé sous un voile de rancœur. Finalement, Louis repart sans avoir pu se livrer, « sans jamais avoir osé faire tout ce mal », emportant à jamais son secret, comme si le silence était la seule issue. L.S.-B.
Salle Richelieu
Mise en scène de Michel Raskine
Du 01 mars au 01 juillet 2008
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